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Bonjour à vous qui entrez ici...

Installez vous confortablement et ouvrez grand les yeux. Il y a plusieurs choses en ces lieux que ma curiosité souhaite montrer à la vôtre. Commencez donc par cette nouvelle de science-fiction fraîchement pondue et garnie de créatures bizarroïdes. Maintenant laissez la nouvelle (vous pourrez en reprendre plus tard si elle vous a plu) et essayez donc le premier chapitre de mon nouveau roman. Si vous goûtez et surtout si vous aimez, n'hésitez pas à en redemander...

Life Storm (2003)
Ce que Vaut la Vie (2003)
La Der des Ders (2004)
Fièvres (2004-2005)
Bus 182 (2007)
Big Bang (2007-2010)
Artie (2008)
Di Ritornu (2008)
Killer Party (2009)
Killer Bear (2011)
Fatal Makeover (2012)
Le Cabinet de Curiosités de Bradley Bury (2013)
A Fleur de Poe (2014)
Cadavres Exquis (2015)

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Ce que vaut la vie

Prologue Mario s’approcha l’air inquiet du vétérinaire qui examinait Belladona, la laitière dont il était si fier. Fier au point qu’il avait voulu sauvegarder ses caractéristiques en la faisant enfanter dès que la situation s’y serait prêtée ce qui s’était produit il y avait à peine deux mois. Il avait également choisi le père, un taureau vigoureux qui possédait un patrimoine riche lui assurant une engeance robuste. Mais le sort semblait en avoir décidé autrement, il était bien trop tôt et pourtant, Belladona avait entamé le travail de vêlage. Le docteur n’avait laissé aucun faux espoir à Mario qui était d’ailleurs tout à fait en mesure d’évaluer la situation par lui-même. Pour le jeune veau, aucune chance de survie. En revanche, la mère pouvait très bien se sortir de cette couche prématurée et le vétérinaire était là pour faire en sorte que le fleuron du cheptel de Mario soit en mesure d’assurer une nouvelle maternité après ce premier échec. L’éleveur tourna un regard plein d’amour ...

Macchabées génétiquement modifiés - Chapitre 1

« Salope vérolée!   Ostie de chienne sale! Horrible morue putréfiée! Danseuse de bar de routiers du fond de l’Abitibi! » Non, décidément rien n’y faisait. Les insultes les plus simples comme les plus élaborées semblaient insuffisantes pour décrire la rage que lui inspirait la responsable du massacre qu’il avait sous les yeux. L’inspecteur Tessier douta même qu’il existât à travers l’univers une civilisation suffisamment avancée dans l’art du juron pour trouver les mots justes. Parfois, le vocabulaire si fleuri soit il ne suffisait tout simplement pas. Il tourna le dos au lit d’hôpital et ses yeux tombèrent sur un autre spectacle désolant. À travers la fenêtre grise de la chambre d’hôpital,  les nuages déversaient des hordes de trombes grises sur la vallée de l’Outaouais dont le sol gorgé se parerait bientôt d’une épaisse toison estivale. Les gouttes tombaient comme des kamikazes pissés par le ciel sur la terre. « Geronimo! » murmura l’inspecteur pensif...

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Ce récit aux relents de terreur vous parvient d'un endroit reculé, perdu dans les méandres sinueux qui peuplent les confins d'une âme torturée, la mienne pour être précis. Ici, l'esprit dont je suis doté et que mon entourage taxe souvent de rationalisme, ne m'est d'aucune utilité. Sa quête perpétuelle de sens, sa soif de vérification par l'expérience et son incrédulité maladive se heurtent à des remparts infranchissables d'aberration. Ici, la folie rôde sous les frondaisons des neurones, prête à bondir telle un fauve affamé. Malgré ma réputation d'homme de science intègre et honnête, ceux qui m'ont enfermé ici n'ont pas daigné m'écouter. Ils m'ont traité de fou, comme si le simple fait de me prêter une oreille attentive avait signé leur connivence, donné un complice assentiment à ma névrose. Je sais cependant que je n'ai pas été victime d'hallucinations, que tout ce que j'ai vécu, vu et entendu ce matin là dans le bus 182 de...